La Dysplasie Arythmogène du Ventricule Droit
La dysplasie arythmogène du ventricule droit (DVDA ou DAVD) fait partie des cardiomyopathies, c’est-à-dire des maladies du myocarde.
La dysplasie arythmogène du ventricule droit (DVDA ou DAVD) fait partie des cardiomyopathies, c’est-à-dire des maladies du myocarde.
Il s’agit d’une maladie du muscle cardiaque décrite depuis la fin des années 50 avec comme principale caractéristique un épaississement excessif (hypertrophie) du ventricule gauche et plus particulièrement du septum (plus rarement l’hypertrophie se situe à l’apex).
Il s’agit d’une maladie génétique responsable de troubles du rythme cardiaque à l’étage ventriculaire, décrite pour la première fois en 1992 par 2 frères, Pedro et Joseph Brugada.
Ce syndrome associe un allongement de l’intervalle QT sur l’électrocardiogramme, au risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves (torsades de pointe, fibrillation ventriculaire) se manifestant par des syncopes ou une mort subite.
Différents troubles de la conduction: Principe de l’échappement D’une manière générale, lorsqu’une des structures des voies de conduction est en panne, un automatisme existe plus bas, dans la structure suivante, qui prend le relais de la commande des battements. Cela s’appelle un échappement et est une commande plus lente que celle du nœud sinusal. Echappement…
Des défaillances peuvent survenir à tous les niveaux des voies de conduction (voir chapitre). Ce sont comme de vraies pannes électriques de la structure concernée.
Des bradycardies parfois importantes peuvent être des phénomènes naturels, physiologiques, tels qu’en période nocturne, en période de digestion et chez les sujets très entraînés, chez qui la fréquence de repos peut souvent approcher 30/min.
Des tachycardies des oreillettes peuvent provenir d’à peu près toutes les parties anatomiques du massif musculaire que constituent les oreillettes.
Il s’agit d’un trouble du rythme de l’oreillette droite caractérisé par un aspect électrocardiographique bien particulier, la ligne des oreillettes présentant un aspect « en dents de scie » ou « en toits d’usine ». Il est régulier, avec fréquence des oreillettes entre 250 et 300/min généralement.
C’est aussi le trouble du rythme atrial le plus complexe, c’est-à-dire fait de signaux électriques très rapides, désorganisés, ou chaotiques. Il n’y a pour ainsi dire pas de logique à la circulation du courant électrique dans les oreillettes en fibrillation.