Depuis la fin du 19e siècle et l’invention de l’électrocardiogramme (ECG), traquer une anomalie du rythme et l’interpréter est la vocation première du rythmologue car, souvent, seul en tracé en flagrant délit permet d’orienter la prise en charge vers un traitement efficace.

Un ECG peut suffire, mais il faut souvent s’aider d’un enregistrement plus long du rythme cardiaque, tel qu’un Holter ECG ou d’enregistrements à la demande, par exemple avec une montre connectée, de plus en plus utilisées, la dernière option pour une traque de très longue durée étant l’implantation d’un Holter sous cutané.

Lorsque le trouble du rythme relève d’une ablation, mais aussi parfois avant d’envisager l’implantation d’un stimulateur ou d’un défibrillateur, on effectue une exploration électrophysiologique par cathéter. Cette exploration est utile pour confirmer la nature et la topographie des anomalies rythmiques, le déclenchement volontaire mais transitoire de l’arythmie étant parfois également requis pour cibler au mieux la zone à ablater.

Voyons ici le fonctionnement et la place respective des outils diagnostiques utilisés en rythmologie.