C’est un équivalent, plus rapidement et systématiquement fatal, des tachycardies ventriculaires. C’est la cause la plus fréquente de mort subite et survient statistiquement le plus souvent lors d’un accident coronarien, tel qu’un infarctus.

Causes: fibrillation ventriculaire

Comme pour les tachycardies ventriculaires, elle peut survenir dans certains cas de maladie touchant les ventricules. Elle complique parfois les accidents coronariens lors de la déclaration de la maladie, par exemple dans les premiers instants d’un infarctus du myocarde. Elle peut aussi survenir plus tard dans la maladie, lorsque le cœur a souffert et garde des séquelles.

Elle survient également spécifiquement dans le syndrome de Brugada (voir chapitre).

De rares cas de fibrillation ventriculaire idiopathique (sans maladie cardiaque décelable) sont également connus.

Traitements: fibrillation ventriculaire

Le traitement de la fibrillation ventriculaire est la défibrillation, la plus rapide possible, par un choc électrique. Celui-ci peut être délivré par les secours, par les personnes en présence si un défibrillateur semi-automatique est disponible. Il est également pris en charge par un défibrillateur implanté si le patient est connu pour son risque rythmique et déjà équipé. Dans ce cas, les suites peuvent être extrêmement simples et il arrive que des patients aient juste ressenti un « petit malaise ».

Mais d’une manière générale, la fibrillation ventriculaire relève de la prise en charge de l’arrêt cardiaque avec les manœuvres de réanimation, secours et défibrillation.

Comme pour la tachycardie ventriculaire, le traitement doit surtout être préventif par l’implantation d’un défibrillateur aux patients à risque et la prise de médicaments adaptés à leur maladie cardiaque.